L’intelligence artificielle (IA) et les robots font depuis longtemps l’objet de la science-fiction. Ce futur imaginaire est à présent devenu une réalité. La réglementation des activités liées à l’intelligence artificielle est appelée à devenir un enjeu majeur de politique publique. En particulier, les effets perturbateurs de l’IA sur les modèles d’affaires traditionnels obligeront à reconsidérer le cadre de la propriété intellectuelle.
Aujourd’hui, l’IA et les algorithmes écrivent des nouvelles et des romans, génèrent des œuvres d’art, écrivent et interprètent de la musique. L’intelligence automatisée peut stimuler les processus d’innovation de sa propre initiative. L’IA défie les notions juridiques les plus traditionnelles en matière de propriété intellectuelle, telles que la « copie », l’« originalité », le « créateur », l’ « auteur » ou l’« inventivité ».
- Un robot peut-il être un auteur ? Un inventeur ?
- Un robot peut-il co-écrire un travail réalisé avec l’intelligence humaine ?
- Qui est titulaire des œuvres ou des inventions générées par l’IA ?
- Les inventions d’IA devraient-elles être considérées comme des antériorités ?
- A qui appartient l’ensemble de données à partir duquel une intelligence artificielle est réalisée ?
- Qui devrait être responsable de la créativité et de l’innovation générées par l’IA, si elles empiètent sur les droits d’autrui ou d’autres dispositions légales ?
Ce programme de formation explorera ces questions épineuses en analysant les aspects juridiques, politiques et éthiques concernant l’impact de l’IA sur la créativité et l’innovation. Il devrait intéresser les économies créatives et les professionnels et entrepreneurs des hautes technologies, les juristes, les décideurs, les juges et enfin les étudiants.